4 ième billet d'humeur

Bonjour fidèle lecteur. Oui je sais je me laisse un peu aller. Mon objectif initial était de rédiger une petit bafouille chaque jour et puis j'ai été rattrapé par la réalité. Non pas que je sois furieusement occupé, non, non...disons plutôt que ces deux derniers jours, après avoir un peu touché le fond ou pas loin, j'ai repris mon destin en main. J'espère que je ne le lâcherai plus!

Comment en suis-je arrivé à atteindre ce noble objectif auquel tout être humain normalement constitué aspire? Et bien j'ai décroché mon tél et j'ai pris plusieurs RV. Bon d'accord, je suis un client potentiel pour deux, au moins, des trois personnes que j'ai contactées. Forcément, elles ne font pas trop les difficiles pour consentir à me voir. Il s'agit de deux cabinets d'Outplacement et d'une association de mise en relation de cédants et repreneurs d'entreprise. Mais l'important n'est pas là, l'important est d'être enfin rentré dans une logique d'action. Le principal danger qui guette le chômeur est de se laisser prendre par la douce torpeur de l'inaction laquelle déclenche la confrontation avec une personne fort peu indulgente et objective dans son jugement: soi-même. Oui ami lecteur il faut que tu saches que, lorsqu'un chômeur se juge et qu'il examine son propre parcours après plusieurs mois d'inactivité forcée, il est peu enclin à la magnanimité ou à la clémence. D'ailleurs ne lit-on pas dans les magazines de psychologie (OK, c'est minable comme référence!) que les personnes qui s'abandonnent corps et âmes à leur travail le font avant tout pour éviter d'avoir à réfléchir au sens de leur vie? Faudra que j’en touche deux mots à Sarko, à l’occasion…Et bien le drame du sans emploi c'est qu'il est obligé, lui, d'y réfléchir. En général, contre sa volonté et sans y avoir été préparé. Il est même tenu à une obligation de résultat! Il faut qu'il (re)trouve, sinon un sens, du moins l'envie de se lancer dans une nouvelle aventure. C'est d'ailleurs là le fond de commerce de ces fameux cabinets d'Outplacement: redonner un sens à la vie d'êtres en déshérence professionnelle. J'en saurai plus dés demain, j'espère que la facture sera moins salée que celle d'un psychiatre mais, je ne sais pas pourquoi... j'ai des doutes...

A bientôt

Superchomeur